prostitution: ouverture d’esprit
Anneke est une femme handicapée. Vincent est « son homme de service ».
“Tout, d’un couple ils ont tout.
Les regards complices au même moment, les gestes de tendresse esquissés, sans ostentation……….
Tout, ils ont tout, et l’on s’y tromperait si l’on ne savait que dans quelques minutes, dans une heure à peine, lui, refermera la porte derrière son dos, quelques billets froissés dans la poche, la laissant seule, regard perdue. Immobile sur sa chaise, Anneke commencera à attendre son prochain rendez-vous avec Vincent….. »
Ils se sont rencontrés par l’intermédiaire du SAR, une association qui ne pouvait exister qu’aux Pays-Bas près d’Utrecht, qui met en rapport des adultes handicapés physiques avec des femmes ou des hommes disposés à leur faire l’amour. Unique au monde, le SAR a été créé il y a dix-neuf ans, dans un petit village près d’Arnhem, dans l’est du pays.
Là vivaient plusieurs centaines de personnes handicapées, qui faisaient parfois appel à des prostitués.
Les services étaient fort coûteux et ces dames ou messieurs pas toujours à l’aise avec des clients peu habituels.
Plusieurs personnes se réunirent alors pour fonder cette association.
Aujourd’hui, quinze femmes, deux hommes hétérosexuels, un homosexuel et un bisexuel la composent.
Ils y sont venus par le bouche-à-oreille, ou en ont entendu parler à la radio ou à la télévision.
Évidemment, aux Pays-Bas comme ailleurs, le SAR suscite une grande curiosité.
Aux Pays-Bas, où il est admis que la sexualité est une composante essentielle de la vie de tout être humain, les communes, dans le cadre de la Sécurité sociale, ont l’autorisation de rembourser aux personnes handicapées qui en font la demande une ou deux visites par mois.
Je vous laisse comparer la France, communauté européenne, avec par exemple les pays Bas…en France les prostituer sont traiter d’une manière inadmissible: voir prostitution-infos